Le confinement à l’hôpital
En ces temps de crise sanitaire grave liée au coronavirus Covid-19, nous avons été confinés comme tout le monde. La situation est difficile à vivre pour beaucoup d’entre nous car coupés du monde et surtout de nos proches. Le confinement a même débuté par une mise en quarantaine suite à une suspicion de contagion qui s’est avérée fatale dans un des deux cas.
Cependant c’est un mal pour un bien. Ce satané virus se répand à une vitesse qui nous dépasse et décime les plus faibles dont nous, les patients, faisons malheureusement partie. Il nous est impératif de prendre nos précautions et de bien respecter les règles de confinement pour notre santé et surtout celle des soignants et des thérapeutes qui continent à nous prendre en charge malgré le contexte dangereux.
Je tire à nouveau mon chapeau à ces personnels soignants qui demeurent corvéables alors même que certains de leurs collègues ont contracté le virus. Alors oui le confinement est un moment difficile à passer mais pensez aux vies que vous aurez sauvées. En tant que patients, nous sommes au plus près du drame qui se joue silencieusement.
Je reste persuadé que nous allons nous en sortir et même, je l’espère de tout cœur, grandis et plus solidaires que jamais
Commentaires
Il faut de la ténacité pour arriver à concilier ses handicaps avec la vie de tous les jours lorsque l’on a moins d’aide en permanence. En parler est déjà une avancée vers des solutions, des adaptations, et sans doute des compromis. Pouvoir arriver à faire quelque chose demande de la réflexion, de la créativité, et de l’intelligence, et l’auteur n’a pas l’air d’en manquer.
En parler, reconnaitre les complications c’est déjà un pas vers des solutions. Nous en avons la preuve ici.
Toutes les personnes qui ne rencontrent pas ce type d’obstacle sont très loin de pouvoir s’imaginer le travail intense qu’il faut pour se sentir, ne serait-ce qu’un peu libre.
J’ai souvent eu le plaisir de manger avec lui, et à chaque foi j’avais en face de moi un homme qui ne se plaignait pas de sa situation, si bien qu’on n’en parlait pas dans nos entretiens. Moi, je faisais exclusion de sa situation, j’avais en face de moi un homme comme un autre. Cependant, j’avoue avoir fait trop souvent la même erreur, vouloir faire quelque chose à sa place, alors qu’il voulait le faire lui. Cette attitude montrait bien sa volonté, celle de se sentir plus libre.
Je suis très étonné de constater le peu de commentaires, c’est dommage, car je pense qu’un commentaire est une forme de reconnaissance, de félicitations, et d’encouragement.
René.